Dans un exploit sans précédent, le plasticien Hicham Makhlouf a eu recours au stylo noir pour créer les peintures de son exposition «Harmonie avec le stylo 5», après avoir présenté ces dernières années quatre expositions, qui com-prennent toutes des œuvres dessinées à la plume où plusieurs couleurs, rouge, bleu, vert et noir, sont reines.
Après avoir changé sa mis-sion et sa fonction principale : écrire à la peinture, en les mélangeant har-monieusement, et donnant un état de joie artistique aux visiteurs. Makhlouf a choisi de se spécialiser dans le dessin à la plume, loin de la for-mation à l’huile, à l’acrylique et autres couleurs, car il y a trouvé un exutoire à son tal-ent artistique, qu’il a ren-forcé en étudiant au départe-ment graphique de la Faculté des Beaux-Arts, où il diplô-mé en 1994. «Je vois dans le stylo à bille de nombreuses fonc-tionnalités, car c’est un nou-veau matériau artistique. Il m’aide à présenter une sorte d’éblouissement artistique, car cela donne l’impression que la peinture est imprimée et non pas dessiner, déclare-t-il à propos de cette spé-cialisation artistique.
Et comme preuve de mes capacités, c’est une idée plastiquement non reconnue. Et, à mon avis, c’est important pour l’artiste, qui doit tou-jours recourir à des matériaux et des idées différents en dehors des sentiers battus. L’exposition, qui est actuellement accueillie par le Centre cul-turel Karma Bin Hani au Musée Ahmed Chawki de Guizeh, où il a exposé 36 tab-leaux en noir et blanc, dont 20 dans lesquels il n’utilisait que le stylo noir, comme une sorte de dif-férence avec ses précédentes expositions et pour éviter les répétitions. «A cause de la propaga-tion du Coronavirus, j’ai été obligé de rester à la maison pendant de nom-breux mois, cela m’a per-mis de finaliser des œuvres variées ainsi que des thèmes et des tailles dif-férents, en plus de la diver-sification des écoles dans l’orbite desquelles tournent les peintures, a déclaré l’exposant à Al-Masry Al-Youm. Je présente le réalisme, l’abstraction et le surréalisme, qui a été salué par le public, la critique et les artistes, la considérant comme une technique plus proche de l’impression», en concluant que cela l’encourageait à continuer à marcher dans cette ligne d’art.