On pense que le nom d’Al Matareya serait issu du mot latin Mater qui signifie « mère » et de la présence de « l’arbre de la Vierge Marie » dans ce quartier.
Al Matareya et son district voisin d’Ain Shams ont eu une histoire remarquable pendant la période pharaonique de l’Egypte puisqu’ils constituaient l’ancienne Héliopolis. Le quartier possède des sites archéologiques antiques, certains récemment découverts sous ses structures de la actuelles. À l’époque romaine, Héliopolis dépendait de la province d’Augustamnica.
La légende raconte que la Sainte Famille s’est réfugiée sous un arbre (un baumier), à Héliopolis, toujours connu sous le nom de « l’arbre de la Vierge Marie », et révéré aujourd’hui avec la chapelle de la Vierge d’El Matareya.
Le naturaliste français Pierre Belon du Mans mentionne sa visite d’Al Matareya lors du voyage qu’il a effectué en Égypte en 1547. Al-Matareya était par le passé un quartier de villas de dignitaires. Le célèbre poète égyptien Ahmed Shawqi a vécu dans une villa qu’il dénomma « Karmet Ibn Hani » ou le vignoble d’Ibn Hani, près du palais du khédive Abbas II, à Saray El-Qobba, jusqu’à son exil d’Egypte lors de la Première Guerre mondiale.