La femme égyptienne demeure la pierre angulaire du développement de la Nation. Côte à côte avec l’homme pour le soutenir. Pendant les conflits, elle était aux premiers rangs. “Elle conserve toujours, malgré toutes les adversités et tous les défis, ses glorieux détails et son caractère particulier, elle est la voix de la conscience et de la compassion, de la joie ainsi que l’icône d’unicité dans le travail national et humanitaire. C’est ainsi qu’elle fut décrite par Mme Intissar Al-Sissi, la Première Dame de l’Egypte.
A l’occasion de la Journée de la femme égyptienne et la fête des mères, le Conseil des ministres a publié un rapport détaillant les acquis et les exploits réalisés par la femme. C’est ainsi qu’Eve s’affirme de plus en plus malgré les défis et les obstacles. Chaque année, la célébration de la femme égyptienne est devenue une tradition très chère, devenant un bouclier annuel accordé par l’État à la femme égyptienne, en tant que signe de reconnaissance, d’appréciation et du respect, à l’égard de ses efforts, ses sacrifices quotidiens, et sa participation inlassable à la construction de la patrie. La mère est le fleuve du don du dévouement et du sacrifice qui fait face à tous les défis sans fatigue ni ennui, elle est la fille, l’épouse forte, courageuse et sincère, elle est la femme qui travaille et la mère de famille. Elle est toujours combattante dans tous ses rôles, pleine de sacrifice sans avoir aucun intérêt personnel.
L’Égypte connaît un essor sans précédent dans le développement du statut des femmes dans tous les secteurs, alors qu’elle fait des pas de géant
Hopkins : grande attention en faveur des filles
Dans le cadre d’une volonté politique qui reconnaît le rôle des femmes dans le développement et la stabilité de la société, l’État déploie des efforts inlassables pour consolider les acquis obtenus par les femmes au cours des dernières années et pour consolider les valeurs de justice, d’égalité entre les sexes et des principes d’égalité des chances, conformément à la Vision égyptienne 2030 et à sa stratégie de développement.
De sa part, Jeremy Hopkins, représentant de l’UNICEF en Égypte en 2023, a exprimé sa joie de voir le gouvernement égyptien accorder une grande attention à l’investissement en faveur des filles en Égypte, soulignant que le partenariat dirigé par le Conseil national de la femme, le Conseil national de l’enfance et de la maternité, l’UNICEF et le Fonds des Nations Unies pour la population aura un rôle efficace à jouer pour accélérer le rythme des travaux sur le plan visant à réaliser la transformation souhaitée.
Le rapport publié par le Conseil des ministres montre une nette amélioration de la position de l’Égypte dans les indicateurs internationaux reflétant le statut de la femme, notant que l’Égypte a progressé de 22 places dans l’indice d’inégalité entre les sexes (ONU).
Le rapport indique que l’Égypte a progressé de 50 points dans l’indice de l’environnement de travail (Banque mondiale), enregistrant 75 points en 2024, contre 25 points en 2014, notant que l’indice mesure la facilité avec laquelle les femmes obtiennent un emploi.
Le rapport souligne la supériorité de l’Égypte sur la moyenne mondiale et la moyenne des pays de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord en termes de pourcentage de représentation des femmes à la Chambre des représentants en 2023, atteignant 27,5%, contre 27,4% en 2021, 14,9% en 2023 contre 1,8 % en 2012, sachant que la moyenne mondiale est de 26,5 % et celle du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord est de 17,7 %.
Le rapport dévoile le statut des femmes dans le système judiciaire, puisque le nombre de ces dernières dans le pouvoir judiciaire a atteint 130 femmes et 17 femmes au Parquet, tandis que le nombre de femmes juges au Conseil d’État a atteint 137 femmes, le nombre de femmes membres de l’Autorité des poursuites administratives a atteint 2 363 femmes, et le nombre de femmes membres de l’Autorité chargée des affaires judiciaires de l’État a atteint 1 290 femmes.
1290 femmes juges dans le système judiciaire
Le rapport passe en revue les postes occupés par des femmes pour la première fois : « Fibi Guirgis » est la première femme à occuper le poste de sénatrice adjointe, « Nadia Abdo » est la première femme à occuper le poste de gouverneur et « Hasna Chaaban Abdallah » est la première présidente du Tribunal économique, « Fayza Abu Al-Naga » fut la première conseillère à la sécurité nationale du président de la République, « Lobna Helal » est la première femme à occuper le poste de vice-gouverneur de la Banque centrale, et l’ambassadrice « Mouchira Khattab » est la première femme à occuper le poste de présidente du Conseil national des droits de l’homme.
Le rapport aborde l’autonomisation sociale et, en ce qui concerne l’éducation, souligne une augmentation du pourcentage de femmes inscrites dans l’enseignement supérieur, atteignant 49,8% en 2023/2024.