Le nouveau chancelier allemand Friedrich Merz rencontre les responsables des principales institutions européennes à Bruxelles, où son arrivée, dans une période de vives tensions géopolitiques, suscite de grands espoirs, selon l’AFP.
“Il était temps!”, souffle un diplomate. “On attend et on a besoin d’une Allemagne forte, qui soit capable de tenir son bâton de pèlerin”, assure-t-il, sous couvert d’anonymat.
Voilà six mois que les Européens sont suspendus aux moindres rebondissements de la politique allemande, impatients de relancer un continent confronté à une cascade de crises.
Sans l’impulsion de la première économie du bloc, l’Europe peine à avancer, jusqu’à parfois donner l’impression de faire du surplace.
“Nous plaçons de très grands espoirs dans le gouvernement allemand”, renchérit la ministre finlandaise des Affaires étrangères Elina Valtonen.
Le come-back de l’Allemagne sur le devant de la scène européenne, s’il se confirme, ne se fera toutefois pas sans frictions.
Elu sur une ligne de fermeté, notamment en matière migratoire, le nouveau chancelier a déjà suscité des tensions en décidant unilatéralement de refouler la plupart des demandeurs d’asile à ses frontières – un geste qui a froissé plusieurs partenaires.





