L’Etat a pris plusieurs mesures pour booster le marché obligataire en Egypte, en tête desquelles, le lancement en mai 2021 d’une plateforme pour la circulation des obligations d’Etat ainsi que la mise à disposition d’informations plus détaillées sur les prix, les offres et les demandes et l’élaboration d’un mécanisme de demande de cotation (RFQ) permettant aux banques de fixer le prix de ces obligations, a fait savoir l’agence de presse du Moyen-Orient (MENA).
Mesurer les instruments de la dette souveraine
Parmi ces mesures, citons également celle prise par la bourse du Caire qui a lancé 4 sous-indices en février 2022 pour mesurer les instruments de la dette souveraine ainsi que les obligations d’Etat libellées en livres égyptiennes et de différentes maturités, selon le numéro publié par le Centre d’information et d’appui à la prise de décisions (IDSC) du Conseil des ministres sur les obligations bleues. Le volume des obligations cotées est estimé, en juin 2022, à 2,49 trillions de LE contre 1,87 trillions de LE en juin 2021, ajoute l’IDSC. Concernant les obligations vertes, l’Egypte se positionne à l’avantgarde, étant le premier pays de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA) en ayant émis, en septembre 2020, pour un montant de 750 millions de dollars d’une maturité de 5 ans pour un taux d’intérêt de 5,25%. Pour ce qui est des obligations bleues, l’IDSC évoque la disposition de l’Egypte à en produire, au vu de son adhésion à l’indice J.P. Morgan Government Bond Index (GBI) en octobre 2020 qui prouve qu’elle est sur la carte des économies durables, soulignant également la stabilité de la note du pays à l’échelle de notation de crédit internationale, sa stratégie pour l’économie bleue et ses initiatives pour protéger les mers (qui répond à l’objectif 14 de développement durable).