Par: Soha Gaafar
Une nouvelle étude menée sur des souris a montré que la musculation était plus efficace que la course à pied dans la régulation de la glycémie, selon science-et-vie.com.
La pratique d’une activité physique est primordiale pour garder une bonne santé. Outre le fait que le sport permet d’éviter des maladies cardiovasculaires, l’obésité ou encore des maladies mentales, il joue également un rôle dans le taux de glycémie dans le corps.
La glycémie correspond à la concentration de glucose présente dans le sang. Le glucose peut provenir de plusieurs sources, mais la plupart du temps, ce sucre est présent dans notre corps grâce à l’alimentation. Il sert de principal carburant pour les cellules de l’organisme afin de produire de l’énergie.
Cependant, il arrive que le taux de glycémie soit au-dessus des valeurs normales, qui sont comprises entre 0,70 et 1,10 g par litre de sang à jeun, selon Elsan. Dans le cas d’une hyperglycémie, qui est due à une insuffisance d’insuline, l’hormone qui permet au glucose d’entrer dans les cellules, peut entraîner par la suite un diabète de type 2.
Pour réguler la glycémie, le sport est un excellent moyen, avec des résultats qui diffèrent en fonction de celui que nous pratiquons a révélé une nouvelle étude.
Dans leur rapport publié le 30 octobre 2025 dans la revue Journal of Sport and Health Science, une équipe de recherche Virginia Tech, en collaboration avec des chercheurs de l’Université de Virginie (USA) explique avoir testé les effets de la musculation sur la régulation de la glycémie chez la souris.
Mais comment faire pratiquer la musculation à des souris ? Pour cela, les chercheurs ont créé le premier modèle murin d’haltérophilie, dans lequel les rongeurs vivaient dans des cages où ils devaient soulever un couvercle lesté pour accéder à la nourriture. Ce mouvement sollicitait leurs muscles comme un exercice de résistance chez l’humain. La charge était progressivement augmentée, simulant un entraînement de force progressive.
Il y avait un autre groupe de souris, qui est appelé « le groupe d’endurance », où les rongeurs avaient accès à une roue d’exercice. Les deux groupes témoins étaient composés de souris sédentaires soumises soit à un régime alimentaire normal, soit à un régime riche en graisses.
L’objectif de cette étude était de comparer directement l’influence de ces deux pratiques sportives sur l’obésité, la glycémie et la sensibilité à l’insuline, d’une manière qui reflète fidèlement l’exercice physique humain.





