Kamala Harris est arrivée dimanche au Guatemala, avant de se rendre au Mexique, un premier voyage international pour la vice-présidente américaine qui affirme vouloir “donner de l’espoir” à une région d’où viennent la majorité des migrants arrivant à la fron–tière sud des Etats-Unis, d’après l’AFP. Chargée par Joe Biden en mars du dossier sensible de l’immigration clandestine, l’ex-candidate à la présidentielle est restée jusqu’ici en retrait sur cette épineuse question, et plus généralement discrète depuis son arrivée à la Maison Blanche le 20 janvier. Elle veut désormais élaborer une stratégie globale pour s’attaquer aux causes de l’afflux de milliers de migrants qui complique le début de mandat du président démocrate. Une tâche “difficile”, selon Michael Shifter, président du centre de réflexion Inter-American Dialogue. “Nous devons donner aux gens un sentiment d’espoir, que l’aide est en train d’arriver, que s’ils restent (dans leurs pays d’origine), cela va s’améliorer”, insiste l’ex-sénatrice de Californie.