Les ministres des Affaires étrangères d’un certain nombre de pays arabes et pays signataires de l’Accord d’Astana ont affirmé la nécessité de l’arrêt des opérations militaires en Syrie pour lancer un processus politique inclusif, en se fondant sur la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU n°2254, a fait savoir l’agence de presse du Moyen-Orient (MENA).
Ce processus politique devrait mettre un terme à une escalade qui est de nature à faire davantage de victimes civiles et à prolonger la durée de la crise. Ce processus devrait également préserver l’unité, la souveraineté, l’intégrité et l’indépendance de la Syrie et permettre le retour volontaire des réfugiés et des déplacés, ont souligné- dans un communiqué conjoint- les chefs de diplomatie réunis samedi à Doha pour discuter de la situation en Syrie.
La poursuite de la crise syrienne constitue une évolution dangereuse pour la sécurité du pays et celles internationale et régionale, ce qui impose de trouver une solution politique pour faire cesser les combats et protéger les civils, ont-t-ils fait savoir.
Les ministres des AE se sont mis d’accord sur l’importance de renforcer les efforts internationaux conjoints afin d’acheminer, de manière durable et sans obstacles, l’aide humanitaire au peuple syrien.