On va savourer ensemble, le temps de cet article, l’explication détaillée d’une histoire citée dans le Coran, qui contient à la fois sagesses, et sciences subtiles. On partagera ainsi les secrets d’une rencontre inédite entre deux pôles, l’une de la science de la Shari’a et l’autre de la Haqîqa (Vérités seigneuriales), selon le site doctrine malikite.fr
Un long voyage dans les terres à la recherche de l’homme qui détient les sciences venant de Dieu commença… Lorsque les deux hommes atteignirent le confluent des deux mers, la plupart des commentateurs du Coran disent qu’il s’agit de la convergence de la mer de Perse avec la mer des romains en orient. Mais Ibn Djuzayy confirme qu’il s’agit de Tanger (au Maroc) où la méditerranée rencontre l’océan atlantique et c’est là aussi la version de Ka’ab Ibn Muhammad Al-qarzî. Les deux hommes se reposèrent (il faisait nuit) prêt d’un rocher et cédèrent au sommeil. Or, c’est sur ce rocher qu’il y avait la source de la vie, l’eau de cette source est miraculeuse dès qu’elle touche quelque chose, cette dernière retrouve la vie, c’est ainsi que le poisson cuit retrouva la vie et sauta en mer cette nuit-là ! On raconte que Moïse fit ses ablutions de cette eau et y éclaboussa un peu le poisson cuit…C’est ainsi qu’il retrouva la vie et repartie en mer… Moïse et son valet se réveillèrent sans faire attention au poisson et reprirent leur chemin… Au moment de l’après-midi, Moïse eu faim et demanda à manger le poisson pour le déjeuner, le valet dit alors :
« Souviens-tu, lorsque nous nous sommes abrités près du rocher ? Eh bien, c’est là où je n’ai plus prêté attention au poisson, et c’est certainement le démon qui m’a empêché de m’en rappeler. C’est alors que le poisson a repris miraculeusement son chemin vers la mer !» «Eh bien ! C’est justement ce que nous cherchions !», repartit Moïse. Et ils retournèrent sur leurs pas. C’est ainsi qu’ils trouvèrent Al-khidr, que Dieu a décrit ainsi: « …un de Nos serviteurs qui avait été touché par Notre grâce et à qui Nous avions enseigné une science émanant de Notre part. ». On a déjà évoqué la nature de la science d’Al-khidr et qu’elle était autre que celle de Moïse.
Le valet pris congé
de Moïse.
Moïse- avec toutes les convenances et la bonne politesse due aux saints pieux- demanda à Al-khidr sa compagnie. Il demanda de s’abreuver de cette science qu’il ne connaissait pas qui est la science spirituelle, subtile, la science des Vérités (Al-haqîqa) : dont les dépositaires sont les saints d’Allah. Et la science venant d’Allah n’a pas de fin ni de limite….Allah avait dit à Moïse auparavant : « le plus savant des gens est celui qui cherche en plus de sa science la science chez autrui »
Lorsque les deux hommes- Al-khidr et Moïse- s’assirent pour parler, un oiseau vint piquer sur la mer avec son bec…Al-khidr dit alors à Moïse : « tu as imaginé que tu étais le plus savant des gens de la terre, sache alors que ta science, ma science et la science des premiers et des derniers, comparée à la science d’Allah , est moindre que la goutte d’eau emportée par cet oiseau de cette mer!! »
A suivre