Les handballeuses françaises, championnes olympiques à Tokyo il y a quatre mois, ont affronté la Norvège hier dimanche, pour une finale du Mondial-2021 de rêve entre les deux meilleures équipes au monde, et la possibilité de marquer la légende de leur empreinte. Depuis cinq ans, Françaises et Norvégiennes se sont donné rendez-vous à deux reprises en finale des grands championnats: en 2017, la première manche s’était conclue sur une démonstration française (22-20) à Hambourg pour le deuxième sacre planétaire après 2003, le dernier duel, l’an passé à Herning au Danemark, avait tourné à l’avantage des Scandinaves lors de l’Euro-2020, selon l’AFP. Un partout, balle au centre, pour cette belle entre les deux nations dominatrices depuis près d’une décennie. “On les connait très bien. C’est une équipe où il n’y a pas de remaniement.
On va les étudier, mais je suis concentré sur notre capacité à mieux jouer” que lors de la demi-finale, expliquait le sélectionneur Olivier Krumbholz. “Si on ne retrouve pas de la qualité de jeu, ça va être très difficile. Si on joue comme on a joué hier (vendredi), on perdra contre la Norvège”, ajoutait-il. “Ça va être un match très excitant, avec une opposition de style. C’est une équipe très difficile à battre”, prévenait le sélectionneur.
Cette finale était l’occasion pour les Bleues de réaliser un exceptionnel doublé international quatre mois et demi après le sacre olympique, un exploit que seules les Danoises (1996) et les Norvégiennes (2008) sont parvenues à réaliser par le passé.