Au bout d’un match très ouvert, le Portugal de Cristiano Ronaldo, auteur d’un but sur penalty, s’est difficilement imposé en Hongrie (3-2) et a pris le large en tête de son groupe de qualification pour le Mondial-2026, selon l’AFP.
D’abord menée au score, la Seleçao pensait avoir fait le plus dur en renversant la vapeur grâce à son capitaine et quintuple Ballon d’or, mais les Magyars ont égalisé avant le but décisif de Joao Cancelo en toute fin de rencontre.
Les Portugais (6 points) comptent trois longueurs d’avance dans le groupe F sur leur dauphin, l’Arménie (3 pts), qu’ils avaient étrillée (5-0) samedi à Erevan mais qui s’est imposée face à l’Irlande (2-1) dans l’autre match de mardi.
Hongrois et Irlandais partagent la dernière place du classement, avec un point chacun après leur match nul de la première journée.
Ultra-dominateurs à Budapest, les Portugais se sont pourtant fait surprendre quand les Hongrois ont ouvert le score sur leur première action dangereuse, un contre rapide et précis lancé par le milieu offensif de Liverpool Dominik Szoboszlai, conclu par un centre millimétré de Zsolt Nagy pour la tête de Barnabas Varga (21e, 1-0).
Après deux bonnes occasions par Cristiano Ronaldo (30e) et Joao Neves (32e), qui se sont heurtés au solide gardien hongrois Balazs Toth, c’est Bernardo Silva qui a signé l’égalisation, servi à la limite du hors-jeu par Cancelo (36e, 1-1).
… et la France souffre mais s’en sort face à l’Islande

En manque d’inspiration, l’équipe de France, portée par son capitaine Kylian Mbappé, buteur et passeur, a tout de même fini par arracher un deuxième succès en autant de rencontres dans les qualifications du Mondial-2026, contre l’Islande (2-1), au Parc des Princes, selon l’AFP.
Ce résultat permet certes aux hommes de Didier Deschamps de basculer seuls en tête du groupe D et d’être pour le moment dans une position idéale pour l’accession directe à la Coupe du monde organisée aux Etats-Unis, au Mexique et au Canada. Mais quatre jours après des débuts parfaits face à l’Ukraine (2-0), vendredi à Wroclaw (Pologne), les Bleus n’ont pas du tout affiché la même aisance à domicile, se contentant de peu avant leurs deux prochains rendez-vous, le 10 octobre contre l’Azerbaïdjan et le 13 octobre en Islande.
Seule bonne nouvelle pour le sélectionneur: aucune blessure sérieuse n’est venue gâcher la soirée et alimenter la polémique après les longues indisponibilités des deux attaquants du PSG Ousmane Dembélé et Désiré Doué, durement touchés face aux Ukrainiens. Deschamps a tout de même pu constater le courroux du public de la capitale en essuyant quelques sifflets lors de l’annonce de la composition des équipes avant le coup d’envoi.