La pointue des Bleues, Iman Ndiaye, a profité de la Ligue des nations cet été pour s’affirmer au plus haut niveau du volley-ball mondial et comme l’une des principales armes offensives de l’équipe de France au Mondial qui débute en Thaïlande, selon l’AFP.
Interrogée à Toulouse en mai avant le début de cette Ligue des nations (VNL), elle espérait profiter de la compétition pour progresser après des Jeux olympiques vécus comme remplaçante de Lucille Gicquel, et qui l’ont “réveillée” en la confrontant à la réalité de l’élite mondiale.
Objectif atteint: Ndiaye (23 ans, 1,88 m) a pris la place d’attaquante prioritaire numéro 1 des Bleues lors de la compétition, dont elle a terminé deuxième meilleure marqueuse (première après la phase préliminaire) avec 19,4 points inscrits en moyenne par match. Elle s’est affirmée comme l’une des principales bonnes surprises individuelles côté français, aux côtés de la passeuse Enora Danard-Selosse.
“Je ne dirais pas que c’est une surprise, car dès le début de l’été j’ai vu que ce groupe en général, et elle en particulier, avait une grosse marge de progression”, répond Cesar Hernandez, sélectionneur de la France, pour qui Ndiaye “travaille bien, progresse et veut continuer à progresser”.
“Bien sûr que les projecteurs vont se tourner vers elle, mais pour être meilleure marqueuse de la VNL vous avez besoin de bonnes réceptionneuses, de quelqu’un qui vous passe bien le ballon”, ajoute l’Espagnol, qui met en avant “l’équipe”.