La guerre en Ukraine fait peser un risque sur l’un des plus puissants piliers de la mondialisation : l’internet mondial. Le conflit réveille en effet le spectre d’un splinternet, une fragmentation du web en une série d’internets régionaux régis chacun par leurs propres règles, et interagissant peu ou pas du tout les uns avec les autres.
En mars dernier, peu de temps après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, une lettre rédigée par Andrei Chernenko, ministre russe du Numérique, fuite sur la toile. Il y invite les sites internet gouvernementaux utilisant des serveurs étrangers à passer sur des serveurs russes, et à supprimer sur leurs pages tout code JavaScript téléchargé depuis une source étrangère, selon La Tribune.





