Roubaix en conclusion ou en ouverture ? Les Mondiaux de cyclisme sur piste, qui commençaient hier mercredi sur le vélodrome nordiste, terminent l’année olympique et lancent aussi l’olympiade menant à Paris. Trois mois après Tokyo et son bilan décevant (2 médailles de bronze), le cyclisme français reçoit l’élite mondiale en visant beaucoup mieux. Un nombre d’épreuves plus conséquent (22 contre 12) et des responsabilités moins importantes ouvraient l’éventail des chances, à commencer par la vitesse par équipes dès hier mercredi. “On vise une place en finale”, annonçait l’entraîneur national Herman Terryn, qui alignait le trio médaillé au Japon (Florian Grengbo, SébastienVigier, Rayan Helal) et comptait “réduire l’écart avec les Néerlandais”, dominateurs dans le sprint, selon l’AFP. Le cyclisme français, qui n’a pas encore mis sur la place publique son analyse des JO — “on ne connaît pas les changements qui pourraient être faits par la fédération”, avoue l’entraîneur du sprint –, fait confiance à ses titulaires de Tokyo. A Helal et Vigier pour la vitesse individuelle et le keirin, à Mathilde Gros dans les mêmes épreuves féminines avec l’espoir que la Provençale puisse se lâcher sans être paralysée par l’enjeu.