Annoncé comme le grand favori, Maxime Grousset s’est montré au rendez-vous pour aller chercher le titre mondial du 50 m papillon, à Singapour, un rebond impressionnant un an après sa déception olympique, selon l’AFP.
Parti légèrement crispé, le Français s’est ensuite relâché pour réaliser une remontée canon dans les derniers mètres et ainsi boucler son aller-simple en 22 sec 48/100e. Il devance d’un rien son grand rival suisse Noè Ponti (22 sec 51) qui menait la course depuis le départ.
La médaille de bronze est revenue à l’Italien Thomas Ceccon, champion du monde de la spécialité en 2023 (22 sec 67).
“Franchement, c’était très chaud!”, a-t-il admis dans un immense sourire dans les coursives du Sports hub de Singapour. “J’ai vraiment lancé mes bras. J’étais un peu loin du mur quand même, mais je n’étais vraiment pas sûr de moi. Quand j’ai touché, j’ai cru que j’étais deuxième, honnêtement. Et ensuite, je vois le chiffre 1 sur le plot, ça a été la délivrance.”
Avec la quatrième meilleure performance de l’histoire sur la distance, qui deviendra olympique dans trois ans aux JO de Los Angeles, le Calédonien améliore au passage le record de France dont il était détenteur.
“Je me suis senti vraiment serein sur cette finale. Je ne saurais pas quoi dire à chaud comme ça, mais je me suis senti très bien”, a-t-il raconté.
Il s’était déjà montré dominateur dimanche au premier jour de compétition, signant avec autorité et maîtrise le meilleur temps des séries (22 sec 74) puis des demi-finales (22 sec 61).
Plutôt spécialiste de la nage libre, venu un peu par hasard au papillon, il décroche ainsi à 26 ans son deuxième titre mondial, deux ans après sa victoire sur 100 m papillon aux Mondiaux de Fukuoka.