Selon ‘Abbâd ibn Shurahbîl, qu’Allah soit satisfait de lui : « Alors que j’avais très faim, je suis entré dans un verger de la ville de Médine. J’y ai pris des épis de blé, j’en mangeais une partie et en déposais une autre dans mon vêtement. C’est alors qu’arriva le propriétaire du verger. Il me frappa et se saisit de mon vêtement. J’allais trouver le Prophète qui dit à l’homme : « N’aurais-tu pas pu lui apprendre vu qu’il ne savait pas ? Et lui donner à manger vu qu’il avait faim ? » Il lui ordonna de me rendre mon vêtement et il me donna une quantité de nourriture correspondant à un Wisq ou un demi Wisq de nourriture (un Wisq représente environ 240 fois la nourriture que peuvent contenir deux mains jointes de taille moyenne. NdT.) » Rapporté par Abû Dâwûd, Ibn Mâjah et Nasâ’î, cite islamweb.net.
Le détail de l’histoire
La vie de ce monde est versatile par nature. Quand tout va bien, les gens sont heureux en raison des grâces dont ils bénéficient et des bienfaits qu’ils reçoivent. Mais quand cela va moins bien, la vie devient plus difficile. La situation est pénible et le besoin se fait sentir. Et le croyant doit toujours adopter une de ces deux attitudes : reconnaitre les bienfaits et patienter face aux épreuves.
C’est ainsi que vécu un des compagnons du Prophète. La vie de ‘Abbâd ibn Shurahbîl, qu’Allah soit satisfait de lui, était celle d’un homme de condition moyenne. Ni trop riche ni trop pauvre.