Nettoyer son radiateur avant de le rallumer, c’est gagner en confort et en santé.
Le matin, avec une lumière pâle, s’installe le frisson de l’automne. On tourne la molette du radiateur, et une odeur de chaud un peu rance flotte, comme un pain grillé trop brun. On voit, dans le rayon de soleil, ces filaments de poussière qui vibrent au-dessus des ailettes, tandis que le métal craque, hésite, repart.
Un radiateur, ce bloc de métal qui tiédit la pièce, est une petite machine à faire circuler l’air, et la poussière adore s’y accrocher. Résultat : l’échange de chaleur se fait mal, l’air se charge de particules et votre appareil travaille plus fort pour le même résultat.
Sachez qu’un radiateur propre chauffe vraiment mieux. Deux coups d’aspirateur et une purge, et c’est la courbe opposée : l’air circule, la chaleur se diffuse, la pièce devient homogène.
Avant l’hiver, il est conseillé de démonter les grilles, de passer une brosse fine entre chaque ailette et purger les radiateurs en commençant par le plus haut, conseille Tidelice.
La poussière agit comme un manteau isolant et freine l’échange thermique entre le métal chaud et l’air ambiant. L’air emprisonné dans les radiateurs à eau crée des poches froides : l’eau chaude ne circule plus partout, certaines colonnes restent tièdes et le thermostat pousse la chaudière à compenser. Côté radiateurs électriques et convecteurs, les résistances brûlent les dépôts et libèrent des odeurs, parfois des irritants pour les voies respiratoires. Un dépoussiérage soigneux limite ces effets et stabilise la chauffe.





