Mauvaises conductrices, dépensières, pleurnicheuses… Les idées reçues sur les femmes ne manquent pas !
Les femmes sont davantage victimes d’inflation. Ce nouveau concept a d’ailleurs désormais un nom : la pinkfkation.
Une étude récente relève qu’en 20 ans, les prix des vêtements ont augmenté de 0,3% pour les hommes et de 6,51 % pour les femmes. Il suffit de se rendre dans les rayons d’un supermarché pour s’en apercevoir. C’est ce que l’on appelle la pinkflation.
Les femmes seraient donc plus dépensières que les hommes ? “C’est un peu court”, s’insurge la spécialiste du marketing dans Elle, qui estime que “nous vivons dans des sociétés où les femmes sont constamment jugées sur leur habillement. Elles n’ont parfois pas d’autres choix que de faire ces dépenses.”
Cette pinkflation démontre que les produits marketés pour les femmes coûtent, inflation ou pas, plus chers que les mêmes produits destinés aux hommes.

Depuis plusieurs mois, tout le monde parle d’inflation, mais connaissez-vous la pinkflation ? Il s’agit du même phénomène, mais il ne touche que les femmes.
Mais il y a d’autres raisons pour lesquelles l’inflation impacte plus lourdement les femmes. Plus souvent responsables des achats du foyer, les femmes passent plus de temps dans les magasins, et consacrent une part plus importante de leurs revenus à l’achat de biens non durables, comme la nourriture, le papier toilette ou les protections hygiéniques. Or, ces biens sont les premiers touchés par la hausse des prix. Ici se pose une question importante : est ce que les femmes sont plus dépensières que les hommes ?
La réponse est d’emblée négative, les femmes ne sont pas dépensières !
Les clichés ont la vie dure. Pourtant, selon un sondage, les femmes sont plus prévoyantes et plus prudentes que les hommes dans leur manière de gérer l’épargne. En dépit du fait qu’elles s’impliquent davantage dans la gestion du budget familial, les femmes sont toujours considérées comme dépensières.