Une quatrième fuite a été identifiée en mer Baltique, au-dessus des gazoducs Nord Stream, visés par un sabotage présumé, selon des gardes-côtes suédois. Il y aurait deux fuites côté suédois et deux autres côté danois, d’après la même source. “Il y a deux fuites côté suédois et deux fuites côté danois”, a déclaré un responsable de l’autorité suédoise, précisant que les deux fuites côté suédois se trouvent “à proximité l’une de l’autre”. Jusqu’ici les autorités des deux pays avaient fait état d’une fuite côté suédois et de deux fuites côté danois, rapporte l’AFP. La Suède avait jusqu’ici rapporté une fuite au-dessus de Nord Stream 1 au nord-est de l’île de Bornholm. Le Danemark a lui confirmé une fuite sur Nord Stream 2 au sud-est de l’île, et une autre au nord-est au-dessus de Nord Stream 1.
Les vastes fuites provoquent d’importants bouillonnements marins de plusieurs centaines de mètres de large en surface qui rendent impossible dans l’immédiat des inspections des ouvrages, selon les autorités. Inquiets d’une possible fermeture de la frontière “pour toujours” après l’ordre de mobilisation de Moscou pour la guerre en Ukraine, un nombre croissant de Russes en âge de combattre fuient, via la Finlande, au poste-frontière de Vaalimaa. Ils sont désormais 7000 à 8000 à passer chaque jour la longue frontière terrestre d’environ 1300 kilomètres, la plupart au passage de Vaalima, le plus au sud.D’autre part, la fuite dans l’atmosphère de centaines de milliers de tonnes de méthane, un gaz à effet de serre au potentiel de réchauffement bien supérieur au CO₂, fait craindre à plusieurs experts un « désastre environnemental », selon Le Monde.fr. Les photos et vidéos ont fait le tour des médias et des réseaux sociaux. Elles montrent des bouillonnements à la surface de la mer Baltique, d’un diamètre allant de 200 mètres à 1 kilomètre.
En cause : des fuites massives sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2 détectées au large du Danemark, possiblement dues à un sabotage. Elles font craindre un « désastre climatique et environnemental », a déclaré Stefano Grassi, chef de cabinet de la commissaire européenne à l’énergie, mardi 27 septembre.