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Au début de 201, le journal britannique, “Economist”, le plus célèbre journal spécialisé dans les questions économiques, a inventé sa fameuse expression “L’Afrique émergente” pour qualifier le Continent Noir, et ce en guise de message d’excuse, après que le journal ait qualifié, il y a presqu’une décennie, l’Afrique dans son éditorial d’être le continent désespéré, vu les difficultés et la misère économiques dont souffrait le Continent, suite aux chaînes de troubles politiques, économiques et sécuritaires, ayant poussé de nombreux pays africains- à l’exception de peu d’entre eux- à être marginalisés, au moment où les pays avancés franchissaient une nouvelle ère, armés de sciences et de technologies modernes. Cette émergence africaine a été remarquablement valorisée par le journal britannique.
Ce dernier a fait la lumière des taux de croissance économiques surprenants réalisés par certains pays africains donc, leur réservant une place avancée dans les classements parmi les dix premières économies dans le monde. Ce classement a permis par exemple à un petit pays comme le Rwanda de se classer à une place très avancée. En fait, ce pays a réussi, dans un très bref délai, à réaliser des taux de croissance atteignant 7,7%.
Un taux qui lui a permis de devancer des pays comme l’Inde et la Chine dans le temps. Il y a quelques semaines, un livre intitulé “Le soft power de l’Afrique” est récemment apparu en Anglais pour un chercheur sudafricain.
Le livre enregistre alors cette émergence remarquable de l’Afrique qui se voit donc clairement dans quatre expériences inspiratrices, dont l’Egypte, le Nigeria, l’Afrique du Sud et le Kenya.
Le livre fait mention du fait que le retour aux racines dans ces quatre pays a joué un grand rôle dans leur floraison économique et leur a permis d’entamer une nouvelle renaissance globale.
Il ne faut donc pas l’oublier que les philosophies africaines ayant accompagné cette floraison, et à leur tête l’Egypte qui s’est inspirée de ses racines pharaoniques, ont permis d’enraciner les grandes valeurs civilisationnelles.
L’Egypte s’est inspirée de ses anciennes valeurs et éthiques humanitaires, présentes dans son pouvoir doux. Ce dernier s’est lancé comme une puissance forte et influente. Le soft power est connu pour être un important facteur et un outil de taille formant la capacité et les potentialités d’un pays. Ce pouvoir doux a aussi la force de jouer un grand rôle efficace dans les politiques extérieures des pays. En Egypte, le rôle du soft power a été éclipsé au cours des années 70 et 80.
J’ai beaucoup souhaité qu’un centre spécialisé puisse traduire ce livre important, pour marquer le grand effort déployé par l’Egypte à présent, afin de retrouver son rôle et sa place africaine, ainsi que pour donner un coup de projecteur sur le développement de l’Egypte et sa renaissance globale.
Une expérience qui prête certes à méditer notamment au cours des dernières années.