Par Ahmed Hachem
Al-Akhbar
Jour après jour, le succès des vastes réformes économiques que l’Égypte a lancées fin 2016, se confirme, ces réformes qui ont sauvé l’Égypte de catastrophes économiques majeures ces dernières années, telles que les répercussions de la crise économique mondiale sur l’économie égyptienne, et les effets économiques négatifs de la pandémie de coronavirus, que l’Égypte a pu surmonter, et s’en sortir avec des pertes minimes. Les réformes économiques n’auraient pas vu le jour sans le courage du Président Abdel Fattah Al-Sissi, ce leader qui a pris la décision de les mettre en œuvre, vu sa conviction que les réformes sont la solution pour sauver l’économie égyptienne de l’effondrement. Au cours de cinquante ans, la structuration et la rationalisation des subventions ont été négligées, et les services rendus aux citoyens ont décliné, faute de moderniser les infrastructures. S’ajoute à cela le fait de négliger l’entretien des équipements de service et de ne pas les moderniser.
A la fin de la semaine dernière, la Banque Mondiale a relevé sa prévision de croissance de l’économie égyptienne à la fin de l’exercice budgétaire en cours 2021/2022 à 5,5%, par rapport aux attentes précédentes d’octobre dernier à 5%, ce qui a dépassé les attentes. Tout cela s’est réalisé grâce à l’expansion des secteurs des technologies de l’information et de la communication et de l’extraction du gaz, plus le freinage de l’inflation. Dans le même contexte, le Fonds monétaire international (FMI) avait précédemment prévu que l’économie égyptienne deviendrait la deuxième plus grande économie arabe et africaine en 2022, car les attentes du Fonds pour les indicateurs économiques les plus importants dans les années à venir indiquaient une augmentation des revenus totaux en tant que taux du PIB pour atteindre 18,6% en 2021/2022 et 18,7% en 2022/2023, 18,9% en 2023/2024 et 19,1% en 2024/2025.