Le directeur de l’Institut national des recherches astronomiques et géophysiques (NRIAG), Dr Ga Al-Qadi, a fait savoir qu’une station est mise en place, outre celle inaugurée décembre dernier, pour la détection des débris spatiaux.
De telles stations sont créées dans le cadre d’une coopération avec les partenaires internationaux pour avoir plusieurs stations de détection.
La nouvelle station fournira une vision plus lucide des satellites et des débris spatiaux qui traversent l’espace égyptien. La station renfermera des techniques de détection au laser ainsi que des télescopes. Puisque la station sera installée pour détecter les débris spatiaux, il importe donc de faire savoir ce que cela veut dire.
Les débris spatiaux couvrent une très large gamme de taille et de masse. Certains sont très gros, tels des étages supérieurs de lanceurs ou des satellites entiers hors d’usage, pouvant atteindre une dizaine de mètres de longueur et une dizaine de tonnes.
D’autres sont plus petits et plus légers, correspondant également à des objets intègres (sangles reliant le satellite à la fusée, capots protégeant les optiques du satellite…
Deux risques sont liés aux débris spatiaux : d’une part, les rentrées aléatoires dans l’atmosphère et, d’autre part, les risques de collision pour les satellites actifs et les vols habités. Il est difficile d’évaluer le nombre exact de ces débris qui tournent autour de la Terre, mais l’Agence spatiale européenne estimait qu’il y en avait déjà plus de 8500 tonnes en les partenaires internationaux pour avoir plusieurs stations de détection. La détection spatiale 2019. En les rassemblant tous, on obtient alors l’équivalent d’environ 100 navettes spatiales !