Le ministère de l’Environnement a annoncé le début de la saison de détection et d’enregistrement des oiseaux migrateurs dans les réserves naturelles situées dans l’itinéraire des oiseaux qui migrent chaque année depuis l’Europe en automne.
Il s’agit également de remplir les engagements de l’Egypte vis-à-vis des conventions internationales pour la préservation des oiseaux migrateurs et de la biodiversité. Cela surtout que l’Egypte préside la conférence sur la Cop14.
Le programme de détection des oiseaux est lancé en coopération avec le projet de préservation des oiseaux planeurs, le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), Bird Life et l’autorité des énergies renouvelables. Le ministère s’intéresse à détecter et à enregistrer les espèces migratrices tout en leurs fournissant les services vétérinaires le long de l’itinéraire.
Il importe de faire savoir que les oiseaux constituent un des indices les plus importants de l’état de l’environnement et de la santé de l’écosystème.
Ils sont également un indice des changements climatiques. En fait, l’Egypte constitue une importante station dans l’itinéraire des oiseaux migrateurs.
Chaque automne, plus de 500 espèces migratrices sont enregistrées en traversant le ciel de l’Egypte. Il y a quelques jours des nuées de cigognes blanches ont été détectées dans des zones de la réserve de Ras Mohamed et dans des lacs à Charm Al Cheikh.
Les cigognes sont normalement détectées au Sinaï du Sud durant août et septembre. Chaque nuée renferme au moins 000 10 individus. Ras Mohamed est une importante station dans l’itinéraire migratoire de 50 jours que parcourent les cigognes chaque année.