Le variant Omicron est désormais largement majoritaire aux EtatsUnis, où le président Joe Biden devait prononcer hier mardi un discours, alors qu’en Allemagne, le nouveau chancelier Olaf Scholz allait annoncer des restrictions, sans confinement à l’ordre du jour. Omicron a représenté 73,2% des nouvelles infections au Covid-19 aux Etats-Unis lors de la semaine qui s’est achevée le 18 décembre, selon des données des autorités sanitaires américaines diffusées lundi soir. La semaine précédente, le chiffre n’était que de 12,6%, selon l’AFP. La proportion d’Omicron tourne autour de 95% des cas dans un groupe d’Etats du nordouest (Oregon, Washington et Idaho) et dans un autre du sudest, comprenant la Floride, selon les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC). Les Etats-Unis sont le pays le plus endeuillé du monde en valeur absolue, avec plus de 807.000 morts, et le conseiller de la Maison Blanche sur la crise sanitaire, le Dr Anthony Fauci, avait annoncé dimanche “des semaines ou des mois difficiles à mesure que nous nous approchons de l’hiver”. C’est dans ce contexte que Joe Biden devait annoncer hier mardi de nouvelles “mesures” visant à “accroître l’accès au dépistage” du Covid, selon sa porte-parole, JenPsaki. Le président allait insister sur “les risques que courent les individus non vaccinés”, mais aucun “confinement du pays” n’est prévu, a-t-elle précisé.
Le démocrate, élu en grande partie sur la promesse de mettre fin à l’épidémie, ne dispose pas, au niveau fédéral, de beaucoup de leviers. Et les quelques mesures contraignantes qu’il a prises, notamment la vaccination dans les grandes entreprises, butent sur des procédures judiciaires et alimentent les discours de l’opposition républicaine sur une atteinte aux libertés individuelles. En Allemagne, le gouvernement s’apprêtait à durcir les restrictions sanitaires au Nouvel An, selon un projet consulté lundi par l’AFP et qui devait encore être discuté hier mardi lors d’une réunion de crise entre le gouvernement et les représentants des 16 régions allemandes, suivie d’une conférence de presse d’Olaf Scholz.