Via la chaîne Extra News, l’animatrice Darine Moustafa a tiré la sonnette d’alarme en annonçant que, selon l’Organisation des Nations Unies, 10% de la population mondiale serait dans l’extrême pauvreté. En fait, selon l’ONU, la pauvreté ne se limite pas au manque de revenus ou de ressources productives qui garantissent des moyens de subsistance durables. Elle se manifeste aussi par la famine, la malnutrition, l’accès limité à l’éducation et aux services de base, la discrimination sociale, l’exclusion, ainsi que le manque de participation dans les prises de décision.
L’ONU affirme qu’environ 10% de la population mondiale vit dans des conditions d’extrême pauvreté et se bat pour satisfaire des besoins élémentaires tels que la santé, l’éducation, l’accès à l’eau potable et à un système sanitaire. Le nombre de femmes vivant dans la pauvreté est supérieur à celui des hommes : 122 femmes âgées de 25 à 34 ans contre 100 hommes dans la même tranche d’âge, et plus de 160 millions d’enfants risquent de continuer à vivre dans l’extrême pauvreté d’ici à 2030.
Avant même l’apparition de la COVID-19, les estimations suggéraient que 6 pour cent de la population mondiale vivrait encore dans l’extrême pauvreté en 2030, manquant ainsi l’objectif de mettre fin à la pauvreté. Les répercussions de la pandémie menacent de faire basculer plus de 70 millions de personnes dans l’extrême pauvreté.
Toutefois, il importe de souligner qu’éliminer la pauvreté sous toutes ses formes est le premier des 17 objectifs du Programme de développement durable option 2030 parrainé par l’ONU.