Dès demain, le monde entier commencera à célébrer les 16 Jours d’activisme contre la violence basée sur le genre, dans la période allant du 25 novembre au 10 décembre, sous le thème mondial défini par la campagne UNITE du Secrétaire Général des Nations Unies : « Oranger le monde : mettre fin dès maintenant à la violence à l’égard des femmes ! »
Le dossier de la violence contre la femme est un dossier épineux dans lequel l’Egypte a déjà pu effectuer un long trajet. Que ce soit à travers des lois pénalisant la violence ou à travers des campagnes de sensibilisation. A cet effet, le Conseil National de la Femme (CNF) organise une campagne ayant pour thème “Je suis plus conscient’ dans lequel, il explique les démarches entreprises en faveur de la femme. De même, le bâtiment du CNF sera illuminé par la couleur orange en guise de solidarité avec le monde entier.
Près d’une femme sur trois a subi de mauvais traitements au cours de sa vie. En période de crise, les chiffres augmentent, comme on a pu le constater pendant la pandémie de COVID-19 et les récents conflits, crises humanitaires et catastrophes climatiques. Un nouveau rapport de l’ONU Femmes, basé sur des données provenant de 13 pays depuis l’apparition de la pandémie, montre que deux femmes sur trois ont déclaré qu’elles-mêmes, ou une femme qu’elles connaissaient, avaient subi une forme de violence et qu’elles étaient plus susceptibles de faire face à l’insécurité alimentaire. Seulement une femme sur dix a indiqué que les survivantes s’adresseraient à la police pour obtenir de l’aide.Bien qu’elle soit omniprésente, la violence basée sur le genre n’est pas pour autant inévitable. Elle peut et doit être évitée.
our mettre fin à cette violence, il faut commencer par accorder foi aux récits des survivantes, adopter des approches globales et inclusives qui s’attaquent aux causes profondes de cette violence, transformer les normes sociales préjudiciables et autonomiser les femmes et les filles. Avec des services essentiels axés sur les survivantes dans les domaines de la police, de la justice, de la santé et des services sociaux, ainsi qu’un financement suffisant pour le programme des droits des femmes, nous pouvons mettre fin à la violence basée sur le genre.
Le Forum Génération Égalité qui s’est déroulé à Paris en juillet dernier a donné l’impulsion nécessaire à des actions décisives et à des investissements visant à faire progresser l’égalité des sexes. Le Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes, le seul mécanisme mondial d’octroi de subventions dédiées à mettre fin à toutes les formes de violence à l’égard des femmes et à les prévenir, a annoncé une initiative spéciale de collecte de fonds, #Give25forUNTF25, qui marquera 25 ans d’octroi de subventions destinées à soutenir les organisations de femmes à l’échelle mondiale.