Vingt-troisième long-métrage de cette catégorie de Disney qui a marqué l’histoire de l’animation depuis Toy Story, Soul raconte l’histoire de Joe Gardner, modeste professeur de musique new-yorkais qui souhaite devenir jazzman auprès des plus grandes stars. Une chute le précipite dans l’au-delà, le monde d’avant la naissance. Un univers abstrait, né de l’imagination de Pete Docter, le plus original des auteurs du studio, déjà oscarisé pour Là-haut ou encore Vice-Versa, sorti en 2015, qui partait à la découverte du «centre de contrôle» de la conscience d’une fillette introvertie.
Soul explore ainsi une nouvelle fois les fonds de l’âme : « Y a-t-il un sens à la vie ?» Au passage, le film met en scène le premier héros afro-américain de Pixar, Joe Gardner (Jamie Foxx en version originale). Le film a été produit il y a deux ans, mais, en raison du Coronavirus, il n’a été projeté que maintenant et a réussi le prix, maintenant. Il est clair que la pandémie a influencé tant d’autres secteurs.