L’ailier de l’équipe de France ne réalise pas une Coupe du monde exceptionnelle mais son sérieux, longtemps mis en cause, apporte beaucoup aux Bleus. Il devra être décisif pour aider à forcer le verrou marocain, mercredi, en demi-finale. L’anecdote a évidemment fait sourire. “Ousmane [Dembélé] a peur des chats qui se baladent dehors”, avait lancé Randal Kolo Muani en conférence de presse, le jeudi 1er décembre. L’ailier de l’équipe de France, titulaire depuis le début de la compétition, n’est pas verni : les chats errants sont légion dans les rues de Doha. L’anecdote prête à la rigolade et en dit long du personnage que représente Ousmane Dembélé (25 ans, 33 sélections) en équipe de France. “J’aime la bonne ambiance, que tout se passe bien dans l’équipe. (…) En 2018, c’est ce qui nous a fait gagner la Coupe du monde, d’avoir un groupe soudé, qui rigole, qui se chambre et qui est sérieux quand il le faut”, analysait Dembélé le 23 novembre dernier, au lendemain du premier match contre l’Australie (4-1). L’ancien Rennais est un homme important du groupe tricolore : un joyeux luron capable de faire le lien entre les plus jeunes et les plus expérimentés. Mais l’attaquant du FC Barcelone, longtemps catégorisé comme faisant partie des joueurs manquant de sérieux, est désormais bien plus que cela. En témoigne son match contre l’Angleterre en quart de finale (2-1). Hormis un centre pour Olivier Giroud en seconde période, Dembélé n’a pas été très en vue offensivement mais a beaucoup travaillé sur le plan défensif, comme depuis le début de la compétition. On l’a même vu faire un tacle glissé sur Jude Bellingham, qui lui a valu un carton jaune.