Le président Abdel Fattah Al-Sissi a tenu, aujourd’hui dimanche, une réunion avec le Premier ministre, Dr Moustafa Madbouli, et le ministre du Tourisme et des Antiquités, Chérif Fathi, afin de faire le point sur les préparatifs de l’ouverture officielle du Grand Musée Egyptien (GME), prévue pour le 1er novembre prochain. Le Président a examiné l’ensemble des détails logistiques et organisationnels liés à la cérémonie d’inauguration, ainsi que l’état d’avancement des travaux à l’intérieur du musée et les opérations de développement en cours dans la zone environnante. Le chef de l’Etat a insisté sur la nécessité d’un suivi rigoureux sur le terrain pour garantir que cet événement majeur se déroule dans une forme qui reflète le statut mondial de cet édifice culturel et archéologique unique. Il a également souligné l’importance de soigner l’image visuelle de l’environnement immédiat du musée.
Au cours de la réunion, le ministre du Tourisme a présenté une mise à jour sur les perspectives d’investissement touristique, soulignant une hausse continue de la demande mondiale pour la destination égyptienne. Cette tendance favorable est soutenue par l’amélioration de l’offre touristique, l’élargissement des produits proposés, le développement de nouveaux segments et l’intensification des campagnes de promotion à l’international. Le président Al-Sissi a appelé à un rôle accru du secteur privé dans le développement de l’industrie touristique, en vue d’accroître le nombre de visiteurs, de renforcer les infrastructures et d’attirer de nouveaux marchés. Il a également insisté sur la nécessité d’augmenter les recettes en devises étrangères, grâce à une stratégie marketing ciblée et à une meilleure gouvernance du secteur pour en garantir la pérennité.
Enfin, le président Al-Sissi a fait le suivi des progrès réalisés dans la coopération avec l’Unesco, notamment en ce qui concerne la préservation du patrimoine culturel et la réhabilitation des sites archéologiques. Il a insisté sur l’intégration des principes de développement durable dans la gestion des sites classés au patrimoine mondial, et sur la nécessité d’élaborer, avec l’Unesco, une vision stratégique globale pour leur protection à long terme.