Le Parlement pakistanais devait être dissous, hier mercredi, pour donner naissance à un gouvernement intérimaire dirigé par des technocrates chargés de superviser les prochaines élections qui devraient se dérouler sans l’homme politique le plus populaire du pays, Imran Khan, rapporte l’AFP.Le pays connaît des remous politiques depuis que l’ex-Premier ministre Imran Khan a été écarté du pouvoir en avril 2022. Dernier événement en date: la condamnation pour corruption samedi du septuagénaire et son emprisonnement, après des mois de répression à l’encontre de son parti, le Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI). Selon la loi, les élections doivent se dérouler dans les 90 jours suivant la dissolution du Parlement, mais la coalition gouvernementale a prévenu qu’elles pourraient être retardées. On ignore la forme que prendra le PTI avec son leader charismatique derrière les barreaux, mais les deux partis dynastiques habituellement en conflit, qui dirigent la coalition sortante, devraient continuer de peser.Cette coalition n’a néanmoins guère obtenu de soutien populaire au cours des 18 mois qu’elle a passés à la tête du cinquième pays le plus peuplé du monde.