L’inscription des sites archéologiques à l’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ISESCO) contribue à les protéger et à préparer des dossiers de ces sites en vue de les inscrire à l’UNESCO, a affirmé l’archéologue Abdel Rahim Rayhan, directeur du département des recherches et des études archéologiques au Sud-Sinaï, dans une déclaration à l’Agence de presse du Moyen-Orient (MENA).
Il y a un accord de coopération entre l’ISESCO et l’UNESCO en ce qui concerne le renforcement des capacités, le développement, l’assistance technique et la préservation du patrimoine culturel dans le monde islamique et en Afrique, a signalé M. Rayhan, ajoutant que l’Afrique, notamment les pays africains pauvres, constitue une priorité pour l’UNESCO.
Il a dévoilé les sites archéologiques égyptiens inscrits à l’ISESCO, dont des antiquités chrétiennes, comme le cimetière El-Bagawat, dans le gouvernorat de la Nouvelle-Vallée, le Monastère de Wadi El-Natroune et le Monastère Rouge à Sohag, et des antiquités islamiques.
Le Musée égyptien de Tahrir, la ville de Chaly dans l’oasis de Siwa et le palais du Baron Empain à Héliopolis ont été inscrits, selon M. Rayhan, qui a précisé que la liste de l’ISESCO vise à inscrire le patrimoine dans le monde islamique et le patrimoine islamique dans le monde.