Par : Iman Bahgat

Toutes les religions, toutes les croyances, toutes les tendances, toutes les classes, toutes les nationalités, toutes les sectes, toutes les voies, pour la première fois, le monde partage une chose en commun : la tristesse et la déception. Tel est l’état du monde depuis le début des attaques barbares perpétrées contre la bande de Gaza, avec le meurtre, l’oppression et la mort coulant dans nos veines, c’est ainsi que nous sentons.
Je ne trouve pas de mots pour décrire ce que ressentent chaque mère palestinienne qui a perdu ses enfants, chaque femme qui a perdu son mari ou chaque petite fille qui a perdu son père.
Lorsque le sentiment de tristesse prédomine dans tous les coins, le sentiment de tristesse est certainement différent. Malgré tout ce mal ressenti dans le cœur, nous trouvons la femme palestinienne patiente, déterminée, digne et forte.
Ce qui est étrange, c’est qu’on la trouve ferme et grande. C’est la dame de la terre, comme on dit d’elle. C’est elle qui incarne les signes de lutte et de persévérance.
La mère palestinienne porte son fils deux fois, une fois dans son utérus et l’autre dans le cercueil.
Les mères des martyrs ont transformé des moments de chagrin en victoire et ont sacrifié un morceau de leur cœur et une partie de leur chaire pour la Palestine, leur patrie et pour que le peuple palestinien vive librement, elles savent que le prix de la liberté est cher.
C’est une star, que Dieu lui inspire patience et réconfort. La femme palestinienne, c’est la dame de l’univers.