La tour Eiffel est restée de nouveau fermée hier mardi, pour la deuxième journée consécutive, en raison d’une grève lancée par les deux syndicats représentatifs du personnel qui dénoncent la gestion du site, a confirmé à l’AFP un représentant de la CGT, rapporte l’AFP.
La mairie de Paris, principal actionnaire de la Société d’exploitation de la Tour Eiffel (Sete), “refuse de négocier pour le moment”, a affirmé Alexandre Leborgne en amont de l’assemblée générale qui devait entériner la reconduction du mouvement.
En pleines vacances scolaires d’hiver et à cinq mois des Jeux olympiques (26 juillet – 11 août), la CGT et FO veulent obliger la mairie à infléchir un modèle qu’ils jugent “intenable” pour la Sete.
Les deux syndicats, qui avaient déjà déclenché une grève entraînant la fermeture de la Dame de Fer le 27 décembre, jour du centième anniversaire de la disparition de Gustave Eiffel, reprochent à la mairie une “recherche de rentabilité à tout prix et à court terme”.
Ils lui demandent d’être “raisonnable au niveau de ses exigences financières afin d’assurer la pérennité du monument et de l’entreprise qui le gère”.
Le montant de la redevance que la Sete reverse à la mairie, le prix des entrées et le budget des travaux, trois paramètres financiers essentiels, sont en train d’être revus avec un avenant au contrat de délégation de service public qui court jusqu’en 2030.
L’avenant doit être validé d’ici l’été au Conseil de Paris. La piste envisagée est d’augmenter les tarifs de 20%, mais les interprétations diffèrent quant à la redevance et l’enveloppe des travaux.