Port-Saïd est une ville mythique qui a commencé à naître avec le creusement du Canal de Suez. Située sur la frontière nord-est, Port-Saïd représente un site distinct entre le Canal de Suez et le littoral de la Méditerranée.
La ville est limitée au nord par la Méditerranée, au sud par le lac Manzala, à l’Ouest par le gouvernorat de Damiette et à l’est par le NordSinaï. Les activités prédominantes des habitants se concentrent sur le commerce transit et sur la pêche. La ville jouit d’un climat modéré toute l’année.
Evidemment, les habitants de cette ville ont un vocabulaire particulier. Avec le temps, certains mots se sont infiltrés au Caire et dans le reste de l’Egypte. D’autres au contraire sont demeurés uniquement exclusifs à ladite ville. Il ne faut pas oublier que la présence du Canal de Suez a eu un impact sur le vocabulaire des habitants de ladite ville.
1- Tarassina : Le terme tarassina est employé par les Port-Saïdis pour dire «Terrasse» ou «Veranda».
2- Farmassia : Quant à la pharmacie, ils l’appellent « Farmassia ».
3- Bambouti : Ce terme est très lié à la ville. Il s’agit de ses habitants qui travaillaient jadis dans le commerce et la pêche en vendant des produits que les navires transportaient et vendaient au large de la mer. « Bambouti » dériverait de l’expression anglaise « Man on board ». Bref, il s’agirait des personnes qui vont à bord d’un navire ou un vaisseau.
4- Estbélia : Quant à l’hôpital, ils l’appellent « Estbélia » qui dérive sans aucun doute du latin.
5- Kobania : Comme il y avait l’entreprise responsable de gérer le Canal de Suez et que les Français étaient nombreux dans cette ville, beaucoup de termes provenaient du français. Alors, pour parler d’entreprise, les Ports-Saïdis disent «Kobania» qui vient du mot compagnie.