Port-Saïd est une ville mythique qui a commencé à naître avec le creusement du Canal de Suez. Situé sur la frontière nord-est, Port-Saïd représente un site distinct entre le Canal de Suez et le littoral de la Méditerranée.
La ville est limitée au nord par la Méditerranée, au sud par le lac Manzala, à l’Ouest par le gouvernorat de Damiette et à l’est par le Sinaïnord. Les activités prédominantes des habitants se concentrent sur le commerce transit et sur la pêche. La ville jouit d’un climat modéré toute l’année.
Evidemment, les habitants de cette ville ont un vocabulaire particulier. Avec le temps, certains mots se sont infiltrés au Caire et dans le reste de l’Egypte. D’autres au contraire sont demeurés uniquement exclusifs à ladite ville. Il ne faut pas oublier que la présence du Canal de Suez a eu un impact sur le vocabulaire des habitants de ladite ville. De même, certains mots de Port-Saïd sont devenus aujourd’hui une partie indissociable de notre dialecte cairote.
1- Haga lowz : « Lowz » est l’amande. L’amande est très prisée par les Egyptiens qui d’ailleurs adorent l’associer à leur nourriture. Alors, quand on dit à PortSaïd « Haga lowz », cela signifie que c’est une bonne chose. Notons que ce terme est utilisé également au Caire depuis près d’une décennie.
2- Bérengane : L’aubergine s’appelle dans l’arabe classique «bazingane». Au Caire, on l’appelle «bétengane». A Port-Saïd, le mot se transforme en «bérengane. Décidemment, les Egyptiens sont capables d’ajouter leur touche à toutes les langues.
3- Fatma : Fatma est le nom de la famille du Prophète Mohamed (Paix et Salut sur Lui). Au Caire et en Egypte, on donne plusieurs surnoms aux filles et femmes qui portent ce nom comme «Tamtam», «Batta» ou «Tamatem». A Port-Saïd, les filles qui portent le nom de Fatma sont surnommés «Atam».