Le déplacement forcé des Palestiniens est un crime international, a dit le secrétaire général de la Ligue arabe (LEA), Ahmed Aboul Gheit, dans une allocution prononcée lors du sommet arabo-islamique extraordinaire tenu samedi à Riyad, selon la MENA. Il ne faut pas parler séparément de l’avenir de Gaza sans discuter de celui de la Cisjordanie et d’Al-Qods sous occupation, a ajouté M. Aboul Gheit.
Parler de la bande de Gaza du point de vue sécuritaire sans parler d’une solution politique à la question et sans un mécanisme pour mettre en œuvre cette solution est une perte de temps, a-t-il noté, soulignant la nécessité de parvenir à un cessez-le-feu complet à Gaza et de considerer ce dernier comme une priorité. Le déplacement forcé des habitants de Gaza, de la Cisjordanie ou d’Al Qods constitue, sous toutes ses formes, un crime international et une violation franche du droit international humanitaire, a-t-il poursuivi.
Jusqu’à présent, Israel a tué plus de 10 000 civils, dont la moitie au moins représente des enfants et des femmes, dans une campagne de nettoyage ethnique, de génocide et de violence systématiques au vu et au su de tous, a signalé le patron de la Ligue arabe.
Depuis un mois, nous demandons aux puissances internationales et au Conseil de sécurité de l’ONU de protéger les civils palestiniens de la campagne de représailles horrible israélienne, mais il a échoué à plusieurs reprises, a noté M. Aboul Gheit, précisant que le cessez-le-feu doit être une priorité avant toute autre considération.
Le déplacement forcé sous toutes ses formes est un crime international et une violation franche du droit international humanitaire. Il est rejeté par les Palestiniens, les Arabes et le monde entier, mais les forces extrémistes israéliennes ne veulent pas abandonner leurs espoirs d’un deuxième transfert, une chose qui ne se réalisera pas, et nous ne leur permettrons pas de realiser leurs souhaits fascistes, a-t-il dit.