Les températures dans le Golfe risquent de devenir invivables, suscitant une tardive prise de conscience. A Dubaï, où la chaleur est accentuée par une forte humidité, Emiratis et expatriés fuient en nombre les températures estivales écrasantes.
Ceux qui restent passent leur temps dans des lieux ultraclimatisés et se reposent sur un bataillon de livreurs pour minimiser leurs sorties. manière significative» dans plusieurs villes du Golfe, affirme Elfatih Et la situation risque de devenir de plus en plus critique. Avec le réchauffement climatique, «le niveau de stress thermique va augmenter de Eltahir, professeur d‘hydrologie et climat au Massachusetts Institute of Technology (MIT).
Vers la fin du siècle, avec la combinaison de températures toujours plus chaudes — au-delà des 50 degrés — et de l‘humidité, certaines localités pourraient connaître des épisodes de «stress thermique incompatible avec la survie humaine», dit ce chercheur à l‘AFP.
Directement concernés, les Emirats arabes unis ont lancé une stratégie écologique à l‘horizon 2050 qui vise notamment à faire passer la part des énergies propres de 25 à 50% et à réduire de 70% l‘empreinte carbone de la production d‘électricité.