

Saumon, maquereau, sardines… Les poissons gras sont riches en oméga-3, mais aussi en cholestérol alimentaire. Faut-il s’en priver pour limiter les risques cardiovasculaires ?
Un aliment gras n’est pas forcément mauvais pour la santé. Le meilleur exemple ? La catégorie de poissons appelés “poissons gras”, qui comprend par exemple le hareng, le saumon, les sardines ou encore le maquereau. Un poisson est considéré comme “gras” lorsqu’il contient plus de 10 % de lipides. À l’inverse, on parle de poissons “maigres” lorsque leur teneur en graisses ne dépasse pas 5 %, ce qui est notamment le cas du cabillaud ou du merlan, selon allodocteurs.fr.
Entre ces deux catégories de poissons, l’une remporte haut la main le duel nutritionnel : les poissons gras sont effectivement particulièrement recommandés pour rester en bonne santé. Car contrairement aux viandes grasses, les poissons gras contiennent des lipides bénéfiques à la santé cardiovasculaire et à la bonne santé générale.
Pourquoi les poissons gras sont-ils bons pour la santé ?
Leur secret ? Leur richesse en oméga-3 à longue chaîne (EPA et DHA), particulièrement bénéfiques pour la santé cardiovasculaire. Certains de ces acides gras oméga-3 sont d’ailleurs “indispensables au développement et au fonctionnement du système nerveux et contribuent à la prévention des maladies cardio-vasculaires”, indique l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses).
C’est d’ailleurs là tout le paradoxe des poissons gras : ils sont bourrés de gras… qui protège le cœur et fait diminuer le taux de cholestérol sanguin ! Une méta-analyse publiée dans la revue Journal of the American College of Cardiology en 2011 révèle par exemple que la consommation d’aliments riches en oméga-3 “réduit les triglycérides, la fréquence cardiaque au repos et la pression artérielle” et pourrait également améliorer la fonction vasculaire. Que du bon, même en cas de cholestérol élevé !