Le ministère du Tourisme et des Antiquités a lancé une série d’activités à l’occasion du bicentenaire du déchiffrement de l’écriture égyptienne et de la création de l’égyptologie. Ces deux campagnes ont commencé dès le début du mois de septembre et se poursuivront jusqu’au 27 septembre, date qui marque la création de l’égyptologie.
Le ministère organise, en outre, des expositions temporaires au Musée égyptien à Tahrir, exposant une collection distinguée des monuments de la civilisation égyptienne ancienne. Le ministère organise également une exposition de photos montrant les artefacts égyptiens datant du 19ème siècle. Ce sont des photos archives venant du Centre de documentation des monuments égyptiens, en plus d’une deuxième exposition photographique en partenariat avec les missions archéologiques étrangères opérant en Égypte.
Connaître le trésor de ton gouvernorat
Statue de “L’aimée d’Amon”
Cette belle statue représente la reine Mérytamon, quatrième fille et épouse du roi Ramsès II, elle est aussi la troisième fille de la reine Néfertari. La statue est fabriquée en calcaire blanc lustré. C’est William Flinders Petrie qui a découvert, au nord du temple du Ramesseum, la superbe statue de la reine. Celle-ci mesure 76 cm de hauteur et 44 cm de largeur. Elle représente un exemplaire particulier de l’art sculptural au cours du Nouvel Empire. Elle reflète l’importance de la femme royale de la 19ème dynastie. “L’aimée d’Amon” est mentionnée dans le temple de Louxor exerçant la fonction de Prêtresse Chanteuse d’Hathor. Cette statue est actuellement exposée au Musée d’Hurghada.
La statue de Djedhor
Djedhor était le prêtre du dieu Min et serviteur d’Horus. Sa statue découverte en 1918 à Tell Atrib à Qalioubiya, remonte à la période grecque. La statue a l’air d’être tombée sous un charme, puisqu’elle fut trouvée entièrement recouverte de textes magiques. Elle est fabriquée en basalte noir,
L’obélisque du pharaon Sésostris Ier
Ce fameux obélisque se dresse dès la 12ème dynastie dans son emplacement au temple d’Héliopolis à Matariya. L’obélisque est fabriqué en granit rose, et conçu par le pharaon Sésostris Ier lors de la reconstruction du temple au cours de la 12ème dynastie. D’habitude, l’obélisque est un monument sacré dans l’architecture de l’Égypte ancienne, taillé d’un seul bloc de pierre.
Les Oies de Meidoum
Ce fabuleux artefact est une partie d’une frise, qui représente une scène de capture d’oiseaux. Il s’agit d’une ravissante scène animalière, peinte sur stuc, de format rectangulaire. Elle fut trouvée dans la tombe du mastaba du vizir Néfermaât et son épouse Itet sur le site de la pyramide de Meidoum. Le fragment mesure 1,73 m de long et 28 cm de haut. Découverte en 1871 par l’égyptologue italien Luigi Vassalli, elle est conservée au Musée Egyptien à Tahrir.
La langue de l’Égypte ancienne
Le symbole de Maat
Maat est un des symboles utilisés dans les textes anciens. Il est représenté par une plume d’autruche. Ce symbole est peut-être prononcé comme chou qui signifie air. Le signe a gagné une réputation particulière, il signifie l’équité, l’ordre, la justice et la vérité dans l’Égypte ancienne. En effet, l’Ancien Egyptien l’a représenté comme une femme debout ou assise, elle est vêtue d’une longue robe et sur sa tête se trouve une plume.
Le symbole de Sa
Le symbole de Sa est souvent représenté comme le premier modèle de gilet de sauvetage dans le monde. Les anciennes peintures sur les parois ont montré que le gilet fut porté par les pêcheurs pour les protéger de noyade. Ce symbole se trouvait dans plusieurs mots dans la langue de l’Égypte ancienne, comme par exemple les mots qui signifient la protection du pharaon « Sa Ankh Was » c’est-à-dire la protection, la vie et le pouvoir.
Le symbole de l’œil oudjat
C’est l’un des symboles les plus connus en Égypte antique. Il représente l’œil du dieu faucon Horus, un symbole protecteur ou l’œil préservé. Son origine remonte à une bataille entre le dieu Horus et son oncle Seth, au cours de laquelle Horus a perdu son œil gauche. Dans le mythe égyptien, cet œil fut divisé en six parties. Ce symbole fut représenté sur les sarcophages et les pectoraux, aussi l’œil sous forme d’amulettes pour se protéger du mauvais sort. Ce symbole est lié aussi à la médicine.