Pour revigorer son économie, la France va toucher 39,4 milliards d’euros de l’Union européenne, qui a validé avant-hier mercredi le plan de relance financé en partie par un emprunt européen commun inédit et va verser un premier chèque cet été à Paris, rapporte l’AFP.
“Je suis heureuse d’annoncer que la Commission soutient le plan de relance français”, a déclaré tout sourire Ursula von der Leyen depuis les jardins de l’Elysée, en brandissant avec Emmanuel Macron le dossier d’approbation du plan français.
“Cela correspond au versement de 40 milliards d’euros à la France jusqu’en 2026, une contribution extrêmement substantielle”, a indiqué le président.
Cela permettra “de déployer une politique ambitieuse en matière d’écologie de compétitivité, de cohésion sociale et territoriale”, a-t-il ajouté.
– Transition écologique –
Au total, le gouvernement a prévu un plan de relance de 100 milliards d’euros, dont 39,4 milliards financés par ces subventions directes.
“Nous pourrons toucher, dans le courant du mois de juillet, le premier versement européen d’un montant de 5 milliards d’euros”, a précisé le ministre de l’Economie Bruno Le Maire.
Un second versement de 5 milliards interviendra à l’automne, selon des sources européennes et françaises.
Près de la moitié de l’aide européenne sera dédiée à la transition écologique, avec 5,8 milliards d’euros pour la rénovation énergétique des bâtiments, 4,4 milliards pour moderniser le réseau ferroviaire et 1,9 milliard pour développer l’hydrogène décarboné, indique la Commission dans un communiqué.
Un peu plus de 8 milliards d’euros seront consacrés à la numérisation des entreprises, des écoles et administrations, tandis que le reste de l’enveloppe doit financer notamment des dépenses en faveur de l’emploi et de l’apprentissage des jeunes, la modernisation du système de santé et des programmes de formation professionnelle.