Si l’été 2003 restera à jamais comme l’été le pire en termes de conditions météorologiques, c’est avant tout parce qu’il a été particulièrement meurtrier. Ce drame humain a provoqué la mort de 14 802 personnes entre le 1er et le 19 août, soit la seconde cause de surmortalité, concernant particulièrement les personnes âgées, depuis le début du siècle en France, derrière le Covid-19.En 2003, le dôme anticyclonique présent sur la France avait fait du sur place pendant de nombreux jours, ce qui avait comprimé la masse d’air, la réchauffant davantage chaque jour pendant une période exceptionnellement longue.
À Paris, du 4 au 12 août, la température maximale avait dépassé les 36 degrés, soit pendant 9 jours consécutifs. Du 3 au 14 août, les températures durant la nuit ne sont jamais descendues sous les 20 degrés dans la capitale, rappelle Le Parisien. À Orange, le thermomètre avait même dépassé les 38° C pendant 13 jours consécutifs.





