Peut-on cultiver du riz et économiser de l’eau ?! Effectivement oui. La Chine a réussi à introduire une technologie susceptible d’arrêter le gaspillage de l’eau dans la riziculture, en créant un parc pour la technologie du riz. Intéressant, mais praticable ?
Le lien entre l’agriculture et l’eau est fondamental. Avec une consommation de 70% du volume d’eau douce prélevée dans le monde, elle est la principale utilisatrice de cette précieuse ressource. Et quoi de mieux pour illustrer ce lien complexe que la culture du riz ou la riziculture, qui consomme bien plus d’eau que celle de n’importe quelle autre céréale.
La gestion de la ressource hydrique dans le domaine agricole mérite dès lors une attention toute particulière. Sa bonne maîtrise peut notamment permettre une augmentation importante de la productivité, alors qu’une irrigation mal conduite peut générer, entre autres, la surexploitation et l’épuisement des ressources disponibles.
Ainsi, face à la rareté croissante de l’eau, de nouvelles techniques culturales sont-elles expérimentées à travers le monde et permettraient d’économiser cette ressource.
Un article intéressant souligne alors, à cet effet, que la Chine cherche à introduire la technologie dans tout, même dans les moindres détails de l’agriculture. La Chine a donc établi un parc modèle se basant sur la technologie du riz dans la ville de Fujin, dans la province du Heilongjiang, au Nord-Est. Le parc est doté des technologies de l’information avancées, notamment l’Internet des objets et l’informatique en nuage, qui ont été adoptées pour gérer l’élevage et l’irrigation économe en énergie. Il s’agit également de permettre la surveillance météorologique, le suivi de la croissance des grains, ainsi que la lutte contre les ravageurs et les mauvaises herbes dans ce parc modèle, afin d’améliorer la production du riz en quantité et avec la moindre consommation de l’eau, selon le site de l’agence de presse Xinhua.
Ce système est – peut-on déduire – fondé sur des techniques innovantes simples et une utilisation rationnelle de l’eau et des semences. Il permet une économie de près de 40% d’eau et une augmentation du rendement d’environ 30% par rapport à la riziculture traditionnelle.
Espérons que dans le futur, les paysans de chaque région du monde pratiquent, eux aussi, des méthodes de culture adaptées à leur contexte, et puissent ainsi assurer leur sécurité alimentaire tout en protégeant cette ressource précieuse qu’est l’eau.