La langue française se nourrit d’expressions multiples et riches. Quel plaisir de parler ou de raconter une histoire de manière détournée.
Les expressions sont un extrait de la culture d’un pays ou parfois d’une simple région. Lorsque l’on souhaite parler couramment une langue, l’apprentissage des expressions devient alors vite un besoin pour enrichir son discours, mais aussi pour comprendre un natif lorsqu’il parle.
En France, on emploie beaucoup d’expressions françaises liées à une Histoire collective, des spécificités régionales ou encore des légendes traditionnelles.
Le Progrès Egyptien vous propose sous cette rubrique des expressions françaises qui font partie intégrante de la langue de Molière.
Gueule cassée
L’expression apparaît après la Première Guerre mondiale. A l’origine, cette expression désignait une personne dont le visage est mutilé. Par extension, elle peut désigner quelqu’un marqué durablement par un événement violent, physiquement ou moralement.
Exemple : Le film rend hommage aux gueules cassées, oubliées de l’Histoire officielle ;
Coûter un bras à quelqu’un
Cette expression signifie être extrêmement cher, coûter une somme excessive. Elle appartient au registre populaire et imagé. Elle repose sur l’idée qu’un bras est inestimable, donc qu’un prix est si élevé qu’il équivaut à un sacrifice corporel. L’expression s’est imposée au XXe siècle.
Exemple : Ce sac de luxe m’a plu, mais il coûte un bras !
· Repousser aux calendes grecques
Cette expression signifie remettre quelque chose à une date indéfinie ou qui n’arrivera jamais. Dans le calendrier romain, les calendes désignaient le premier jour du mois. Or, les Grecs n’avaient pas de calendes dans leur calendrier. Attribuée à l’empereur Auguste, l’expression latine signifiait donc « à une date qui n’existegra jamais ».
Exemple : Il promet de régler sa dette, mais il l’a repoussée aux calendes grecques.





