La langue française se nourrit d’expressions multiples et riches. Quel plaisir de parler ou de raconter une histoire de manière détournée.
Les expressions sont un extrait de la culture d’un pays ou parfois d’une simple région. Lorsque l’on souhaite parler couramment une langue, l’apprentissage des expressions devient alors vite un besoin pour enrichir son discours, mais aussi pour comprendre un natif lorsqu’il parle.
En France, on emploie beaucoup d’expressions françaises liées à une Histoire collective, des spécificités régionales ou encore des légendes traditionnelles.
Le Progrès Egyptien vous propose sous cette rubrique des expressions françaises qui font partie intégrante de la langue de Molière.
- Lever le pied

Lever le pied est une locution pour exprimer un départ sans ménagement, souvent après une mauvaise action.
Exemple : Les troupes levèrent le pied dès qu’elles eurent enflammé la bâtisse.
L’expression a d’ailleurs un deuxième sens qui veut dire ralentir, diminuer l’intensité d’une action.
Exemple : Le chauffeur devrait lever le pied, on roule beaucoup trop vite.
- Sur les chapeaux de roues

Cette expression signifie démarrer très vite. Autrefois, les « chapeaux de roues » correspondaient tout simplement aux enjoliveurs sur lesquels les voitures se « couchaient » lorsque le conducteur prenait un virage trop rapidement. Par extension, cette expression s’est appliquée aux véhicules roulant à vive allure puis par la suite à tout démarrage rapide d’une activité quelconque.
Exemple : L’année a commencé sur les chapeaux de roues !
- Près de ses sous

Cette expression veut dire qu’une personne est avare, économe, radin.
En France, comme un peu partout, les clichés portant sur les traits de caractère des autres peuples sont multiples. A en croire certains, les Belges seraient idiots, les Polonais, ivres, les Italiens, machos, comme écrit Le Figaro. Les Ecossais, eux, seraient « très près de leurs sous ». D’où vient cette formule ? Sans doute est-elle issue de la réputation que donnèrent à ce peuple les Anglais qui « firent des guerres longues et acharnées pour assurer l’Ecosse et dominer ses vaillants habitants ». Ainsi, « la pauvreté de l’Ecosse d’antan généra jadis l’expression ». Comme le raconte Alfred Gilder, il se murmurait dans les faubourgs de Londres que l’Anglais dépensait une livre, là où l’Ecossais dépensait un penny.
Exemple : Demande à Charles de te prêter de l’argent. Lui ? Il est gentil, oui, mais il est près de ses sous.