La langue française se nourrit d’expressions multiples et riches. Quel plaisir de parler ou de raconter une histoire de manière détournée.
Les expressions sont un extrait de la culture d’un pays ou parfois d’une simple région. Lorsque l’on souhaite parler couramment une langue, l’apprentissage des expressions devient alors vite un besoin pour enrichir son discours, mais aussi pour comprendre un natif lorsqu’il parle.
En France, on emploie beaucoup d’expressions françaises liées à une Histoire collective, des spécificités régionales ou encore des légendes traditionnelles.
Le Progrès Egyptien vous propose sous cette rubrique des expressions françaises qui font partie intégrante de la langue de Molière.
• Le diable est dans les détails
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Il s’agit d’un idiotisme faisant allusion à un hic ou à un élément mystérieux caché dans les détails. Il indique que quelque chose peut sembler simple, mais en fait les détails sont compliqués et susceptibles de poser des problèmes.
Exemple : Lors de la planification d’un événement, n’oublier pas que le diable est dans les détails, il est important de prêter attention à chaque aspect, même le plus petit.
• Être au bout du rouleau
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A partir du mot « role » est apparu le « rouleau », diminutif de « role de papier », et qui désignait les rouleaux de papier que l’on connaît encore aujourd’hui et qui servaient déjà à l’époque à ranger les pièces de monnaie. « Être au bout du rouleau » signifiait donc ne plus avoir de ressources, avoir utilisé toutes ses pièces. Aujourd’hui le sens est le même mais s’est étendu à tout type de ressources physiques ou morales.
Exemple : Après une semaine de travail intense, je suis vraiment au bout du rouleau et j’ai besoin de me reposer.
• Mouton de Panurge
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Agir comme un mouton de Panurge, c’est suivre bêtement le comportement des autres sans se poser de questions. Cette expression trouve son origine dans l’œuvre de Rabelais. En effet, l’un des personnages, Panurge, veut se venger du propriétaire d’un troupeau de moutons. Pour ce faire, il lui en achète un et le jette à l’eau. Tous les autres moutons en firent autant sans se poser de questions et se noyèrent.
Exemple : Lorsque tout le monde a commencé à acheter des actions de cette entreprise, certains investisseurs ont agi comme un mouton de Panurge et ont suivi le mouvement !