La langue française se nourrit d’expressions multiples et riches. Quel plaisir de parler ou de raconter une histoire de manière détournée.
Les expressions sont un extrait de la culture d’un pays ou parfois d’une simple région. Lorsque l’on souhaite parler couramment une langue, l’apprentissage des expressions devient alors vite un besoin pour enrichir son discours, mais aussi pour comprendre un natif lorsqu’il parle.
En France, on emploie beaucoup d’expressions françaises liées à une Histoire collective, des spécificités régionales ou encore des légendes traditionnelles.
Le Progrès Egyptien vous propose sous cette rubrique des expressions françaises qui font partie intégrante de la langue de Molière.
· Avoir les coudées franches
Initialement une unité de longueur, la « coudée » est utilisée depuis le XVIe siècle dans cette expression pour désigner la liberté d’action. Elle exprime donc quasiment le fait « d’avoir carte blanche ».
Exemple : Dans le cadre de ce projet, notre manager nous a donné les coudées franches pour prendre des initiatives et trouver des solutions créatives.
· Les deux mon capitaine
Cette expression tire son origine du monde militaire. Pour se faire bien voir de son supérieur, il était de bon ton d’avoir le même avis que lui. L’expression est utilisée sur un ton moqueur et s’emploie pour dire que les deux éléments dont on parle sont possibles et envisageables.
Exemple : Tony veut regarder un film à la maison ce soir, alors que sa femme préfère aller au ciné, ici, leur enfant crie à pleine voix : « Les deux mon capitaine ! ».
· En porte-à-faux
Cette expression signifie être dans une situation instable, dans une posture embarrassante, dans une situation fausse.
Exemple : Ses actes sont en porte-à-faux avec les valeurs de son parti.