La langue française se nourrit d’expressions multiples et riches. Quel plaisir de parler ou de raconter une histoire de manière détournée.
Les expressions sont un extrait de la cuture d’un pays ou parfois d’une simple région. Lorsque l’on souhaite parler couramment une langue, l’apprentissage des expressions devient alors vite un besoin pour enrichir son discours, mais aussi pour comprendre un natif lorsqu’il parle.
En France, on emploie beaucoup d’expressions françaises liées à une Histoire collective, des spécificités régionales ou encore des légendes traditionnelles.
Le Progrès Egyptien vous propose sous cette rubrique des expressions françaises qui font partie intégrante de la langue de Molière.
• Perdre la boule
Cette expression apparue au milieu du XIXe siècle est à rapprocher de « perdre le nord ». La « boule » n’est rien d’autre que la tête. Ainsi, il s’agit d’être désorienté, et de ce fait, perturbé et affolé.
Exemple : Il a complètement perdu la boule lorsqu’il a appris le départ subit de sa femme.
• Avoir le bras long
Bon nombre d’expressions françaises utilisent le mot « bras ». Utilisé au pluriel, celui-ci est en général symbole d’inactivité ou d’impuissance. A l’inverse, employé au singulier, il représente la force et le pouvoir. « Avoir le bras long » signifie qu’une personne a un bon carnet d’adresses et donc, qu’elle est influente.
Exemple : Grâce à ses contacts, il a le bras long dans ce milieu.
• Accorder ses violons
Au XIXe siècle, un « accordeur de flûtes », était en argot un juge de paix. On trouvait également des expressions telles que « accorder ses vielles » ou « accorder les flûtes » qui avaient le même sens qu’« accorder ses violons », c’est-à-dire se mettre d’accord.
Exemple : Avant la réunion, nous devons nous réunir pour accorder nos violons sur la stratégie à adopter.