La langue française se nourrit d’expressions multiples et riches. Quel plaisir de parler ou de raconter une histoire de manière détournée.
Les expressions sont un extrait de la culture d’un pays ou parfois d’une simple région. Lorsque l’on souhaite parler couramment une langue, l’apprentissage des expressions devient alors vite un besoin pour enrichir son discours, mais aussi pour comprendre un natif lorsqu’il parle.
En France, on emploie beaucoup d’expressions françaises liées à une Histoire collective, des spécificités régionales ou encore des légendes traditionnelles.
Le Progrès Egyptien vous propose sous cette rubrique des expressions françaises qui font partie intégrante de la langue de Molière.
• Être à l’ouest

Cette expression date du XXe siècle. Son origine provient de la phrase anglaise « to go west » qui signifie « être tué ». Par la suite, la mort a été remplacée par un état d’engourdissement. Ainsi, cette expression signifie être plongé dans ses pensées.
Exemple : Depuis qu’il a commencé à travailler de nuit, il est souvent à l’ouest et a du mal à suivre les conversations.
• Grenouille de bénitier

Cette expression désigne une personne qui se montre très dévote ou hypocrite en matière de religion, souvent en critiquant les autres tout en se prétendant pieuse. Elle est souvent utilisée pour décrire quelqu’un qui s’illustre par son comportement moralisateur et affecté.
Exemple : Elle passe son temps à critiquer les autres pour leur manque de foi, mais on sait tous qu’elle est une vraie grenouille de bénitier.
• Prendre le taureau par les cornes

Si l’on en croit les peintures rupestres laissées par nos ancêtres, le taureau a depuis la nuit des temps été le symbole de la force, mais également du danger. Cette expression, apparue au XVIIe siècle, signifie que l’on fait face aux difficultés plutôt que de les fuir, tout comme les anciens auraient choisi d’affronter les cornes du taureau au lieu de chercher à les éviter.
Exemple : Après des mois d’hésitation, elle a finalement décidé de prendre le taureau par les cornes et de demander une augmentation à son patron.