Stimuler l’industrie – via les 100 mesures incitatives annoncées par le ministère du Commerce et de l’Industrie- estce que cela pourrait réaliser l’élan aspiré ? En effet, l’Etat aspire à réaliser une véritable révolution industrielle conduisant l’Egypte vers davantage de prospérité, d’action, et de production. Ainsi, les exportations égyptiennes pourraientelles atteindre les divers pays du monde réalisant ainsi le chiffre de 100 milliards de dollars. A cet égard, je pense que nous sommes en retard pour ce qui est du dossier de la relance de l’économie pour plusieurs raisons lesquelles sont les prix élevés des terrains industriels, le retard de la mise en place des infrastructures dans les zones industrielles, et l’achat des équipements industriels qui auraient dû être perçus différemment. D’autres éléments ont été également des obstacles majeurs : ainsi faut-il réduire les frais de douanes des outils indispensables à la production de sorte à éviter la hausse des prix des coûts et des services. Parmi les problèmes figure le retard de livraisons de permis aux projets d’autant plus que les investisseurs se trouvent obligés d’avoir affaire à plusieurs ministères. En même temps, l’expérience du guichet unique a échoué en raison du fait que les représentants des ministères n’ont pas la capacité de prendre des décisions. En général, dans de nombreux pays qui encouragent les investissements, d’innombrables démarches sont entreprises pour encourager la mise en place de nouveaux projets. A titre d’exemple, au Maroc, il y a une commission relevant du roi qui achève toutes les procédures en l’espace d’une semaine à condition que l’investisseur dépose un pourcentage des fonds de son projet dans les banques marocaines. Dans d’autres pays, le terrain est accordé rapidement et les procédures achevées en 24 heures. J’avais même proposé que le terrain soit consacré aux investisseurs à des prix abordables et que ce montant ne soit payé que cinq ans après la mise en place du projet. En plus de faciliter l’obtention d’argent des banques qui est plafonné à 50.000 L.E par jour et qui ne va pas de pair avec les grands projets. Pour une révolution industrielle, nous avons besoin de réaliser une coopération avec les grandes entreprises industrielles en ayant des législations fiscales fixes et des mesures incitatives à l’économie qui contribuent à l’augmentation des exportations.