Dr Youssef El Emari
J’ai eu l’honneur de rencontrer Son Excellence le Président Abdel Fattah Al-Sissi à deux reprises, l’une d’elles en présence de la défunte sœur de Son Altesse l’Émir du Koweït, Cheikha Fariha Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah. Durant cette rencontre, le Président a parlé de son amour et de son appréciation pour le peuple, les dirigeants et le gouvernement koweïtiens, et a abordé plusieurs sujets importants, notamment les relations entre l’Égypte et les pays arabes frères, en particulier la Palestine. Chaque jour qui passe, Al-Sissi prouve une fois de plus sa sagesse, son arabisme et ses positions fermes sur les questions arabes, et il n’y a pas de preuve plus claire que sa position actuelle à l’égard de ce qui se passe à Gaza, vu son soutien à la cause palestinienne et son insistance à lever le siège imposé sur Gaza, à envoyer de l’aide médicale et alimentaire et à condamner les massacres israéliens contre le peuple palestinien.
Al-Sissi est avant tout un militaire, c’est pourquoi il est bien conscient de l’ampleur du plan israélien qui vise à démanteler et à liquider la cause palestinienne en se débarrassant de la bande de Gaza en la vidant des Palestiniens, en créant une patrie alternative dans le Sinaï avec le soutien américano-européen.
À cet égard, Al-Sissi a explicitement déclaré qu’il n’y avait absolument aucun moyen de renoncer à une seule poignée de terre du Sinaï, d’une part… et d’autre part, il a également déclaré son soutien au droit des Palestiniens à préserver leur terre et leurs pleins droits et à établir leur État historique…
Honnêtement, cette crise passera malgré sa férocité, mais elle passera certainement… et l’Histoire retiendra la position du Président égyptien, qui fait face à toutes ces pressions internationales, et cela arrive à un moment très sensible à tous les niveaux, surtout que nous sommes sur le point d’organiser des élections présidentielles en Égypte.
À cet égard, je me souviens que lorsque Al-Sissi était ministre de la Défense, il n’envisageait pas de se présenter à l’élection présidentielle, mais après le consensus populaire et la Révolution du 30 Juin, il a répondu à l’appel des masses populaires et s’est présenté à la présidentielle. Puis son plan a commencé à s’attaquer aux problèmes auxquels l’Égypte était confrontée et, après deux mandats présidentiels, il a pu construire une nouvelle renaissance et réaliser des réformes majeures dont on a été témoin partout.
Bien entendu, cette réforme a nécessité des décisions audacieuses et une grande responsabilité de la part du Président, ainsi que la solidarité et l’endurance du peuple.
L’Égypte a été exposée aux répercussions des manifestations, du chaos sécuritaire avant l’entrée en fonction du Président Al-Sissi, en plus de la guerre contre le terrorisme, qui a coûté à l’Égypte d’énormes coûts économiques, politiques et sociaux auxquels elle n’était pas préparée à l’époque. Mais le Président a été capable de relever ces défis malgré leur coût, et a réussi à vaincre le terrorisme et à rétablir la sécurité et la stabilité dans le pays, ce qui a fait de l’Égypte un environnement propice et attrayant pour les investissements.
En outre, la présidence du Président Al-Sissi a coïncidé avec des circonstances exceptionnelles telles que la pandémie de Covid-19 et la guerre russo-ukrainienne qui ont affecté l’économie mondiale en général. Ces événements mondiaux ont perturbé le développement et affecté les finances des pays. Par conséquent, s’il y avait un autre Président en Égypte, il serait confronté à des difficultés similaires et pourrait lui aussi devoir emprunter. Il faut noter que les difficultés économiques ne se sont pas limitées à l’Égypte, mais ont touché le monde entier, et la plupart des pays souffrent encore des effets de ces défis majeurs. Par exemple, la Turquie, qui était considérée comme une puissance économique forte, était confrontée à de nombreux problèmes économiques, qui affectaient la valeur de la livre et augmentaient le taux d’inflation et la hausse des prix, bien qu’elle n’ait pas adopté un système de monnaie libéralisée.
D’un autre côté, malgré toutes ces crises et tous ces problèmes économiques mondiaux, le Président Al-Sissi a mis en œuvre de nombreuses réformes majeures en Égypte au cours de sa présidence. Par exemple, un vaste programme de réforme économique a été mis en œuvre dans le but d’améliorer le climat d’investissement et de promouvoir la croissance économique. Ces réformes comprenaient la réduction des subventions gouvernementales sur le carburant et l’électricité, la libéralisation du taux de change de la monnaie locale et l’amélioration du climat législatif et réglementaire pour attirer les investissements. Des investissements ont également été réalisés dans d’énormes projets visant à améliorer les infrastructures égyptiennes, notamment en élargissant le réseau de transport et en construisant de nouvelles routes, de nouveaux ponts et aéroports. Des travaux ont également été menés pour développer et moderniser les grandes villes et fournir des logements aux citoyens.
Une campagne globale a été lancée dans le pays pour lutter contre la corruption dans divers aspects de la vie publique, notamment en renforçant la transparence et en développant des mécanismes de surveillance plus stricts pour les agences et institutions gouvernementales. Au niveau des réformes éducatives, l’accent a été mis sur l’amélioration du système éducatif égyptien, à travers la modernisation du programme scolaire, le développement des infrastructures scolaires et l’amélioration de la formation des enseignants. Le secteur de la santé a également été développé et les services de soins de santé ont été améliorés, notamment en construisant et en équipant des hôpitaux et en fournissant des soins de base aux citoyens. En plus de se concentrer sur le renforcement de la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme, notamment en renforçant les capacités des agences de sécurité et en assurant la stabilité de la sécurité des citoyens.
Face à ces défis, le Président Al-Sissi a lancé plusieurs initiatives humanitaires importantes qui profitent aux citoyens ordinaires et reflètent l’intérêt du Président pour ce groupe important. Parmi ces initiatives, figure la campagne visant à développer les bidonvilles et à améliorer les conditions de vie de leurs habitants. Nous voyons de nos propres yeux comment ces lieux sont passés de lieux de pauvreté, d’épidémies et de pollution à des logements avancés, modernes et sûrs.
Vient ensuite le programme “Solidarité et Dignité”, grâce auquel le citoyen à revenu limité reçoit une pension qui lui garantit une vie décente… Ces initiatives ont sans aucun doute changé pour le mieux la vie de millions d’Égyptiens. Le bilan des réformes ne se limite pas seulement à ces points, mais comprend également l’amélioration des services publics, le développement des secteurs agricole et industriel et la promotion de la bonne gouvernance et des droits de l’Homme.
Le Président Al-Sissi s’efforce également de réaliser sa vision celle de transformer l’Égypte en un pays fort et prospère dans divers domaines, et c’est ce que ressent toute personne juste qui voit la situation dans son ensemble, de manière impartiale et sans parti pris.
De mon point de vue personnel, je soutiens la réélection du Président Al-Sissi pour un nouveau mandat présidentiel afin de compléter l’ensemble des réformes et des plans de développement qu’il a initiés. L’Égypte a connu de grands progrès sous sa direction, et je souhaite à notre sœur bien-aimée, l’Égypte, davantage de stabilité et de succès dans le futur… Mes paroles ici ne proviennent pas seulement de mon amour pour l’Égypte à un niveau personnel, mais aussi à un niveau régional, c’est-à-dire que la sécurité, la stabilité et la renaissance économique de l’Égypte sont une question vitale, nécessaire pour la région dans son ensemble.
Que Dieu protège l’Egypte, la Palestine et le reste des pays de notre grande patrie arabe… et vive l’unité des frères !